Le financement des projets Open Source
Il existe aujourd'hui plusieurs modèles de financement des projets Open Source, comme les services aux professionnels, la publicité, l'appel aux dons ...
Voici un schéma plutôt bien réalisé, par la société FaberNovel, qui explique simplement le modèle de financement par valeur ajoutée.
Ce modèle de financement consiste à redistribuer un logiciel Open Source après lui avoir apporté une certaine valeur ajoutée, justifiant son éventuel coût.
Il peut ainsi s'agir d'améliorations du produit réalisées par une entreprise, et non par la communauté d'utilisateurs :
- version testée et garantie compatible avec certains matériels ou logiciels
- version packagée plus facile à installer pour le client, voir plus facile à maintenir
- ...
Cette valeur ajoutée peut également correspondre à des services annexes fournis :
- assistance aux utilisateurs en cas de problème
- obtention régulière de mises à jour
- ...
Ce modèle reste intéressant et on pourra prendre l'exemple de la société Red hat qui l'utilise fortement, en revendant aux entreprises une version de sa distribution certifiée fonctionnelle sur tout une gamme de serveurs, en plus d'un service d'assistance aux utilisateurs et de mises à jour continues.
8 Commentaires pour "Le financement des projets Open Source"
Flux des commentaires de cet article Ajouter un commentaireJe ne sais pas trop si c'est le modèle le plus utilisé ou le plus rentable ... c'est plutot suppression d'une grosse partie de code proprio et le reste devient open source pour que la communauté puisse faire joujou et qu'on garde bien au chaud ce pourquoi tu payes ...
Le plus souvent c'est le service/support qui fait de l'argent, ou l'intégration, ou même la pub pour les modèles online ...
comme il dit le monsieur:p
bonjour,
s'investissent et convainquent les plus jeunes de participer.
je pense que l'important c'est que l'open de rebute plus grand monde et qu'au contraire beaucoup de personnes réputées plus très jeunes
Je fais mon propre constat, et considère même que cela aide à la compréhension entre plus jeunes et plus vieux !
Car en fait ce sont les plus jeunes qui forment les plus vieux, les plus vieux pouvant quelquefois donner financièrement un peu plus que les plus jeunes.
L'open me permet de pouvoir "toucher" à des programmes à des techniques qui nen m'étaient pas accessible sous win, car trop onéreux et surtout très mal documentés.
Bref c'est mon sentiment, mais je ne suis pas un technicien, je ne suis qu'un petit utilisateur de l'open depuis presque 3 ans
@Dino: pas forcément. La majorité des contributeurs sont des personnes entre 30 et 50 ans. Ils ont pour la plupart bien connu Unix, BSD voire Linux à ses débuts. Les jeunes sont souvent formés par les contributeurs plus expérimentés.
Pour les simples utilisateurs, c'est pareil qu'ailleurs, tu prends n'importe quel appareil un peu récent (par exemple lecteur DVD aujourd'hui, magnétoscope hier), c'est souvent les plus jeunes qui expliquent le fonctionnement aux plus vieux.
Moi ce que je vois surtout, c'est que l'on est dans un monde ou l'open source est de plus en plus utilisé, et les entreprises vont s'y intéresser de plus en plus et vont devoir utiliser ce genre de modèle afin de garantir leurs revenu.
En tous les cas ce schéma à le mérite d'être claire et montre avec simplicité que l'on peut tout de même faire de l'argent avec de l'open source, contrairement à certaines idées préconçus.
Sympa ton article p'tit seb !
Je travail dans une société qui propose des services et des produits issu du monde libre. Le schéma résume très bien le modèle économique de ce marché. Je rajouterai juste que généralement, ce sont les services, qui font les révenus de la société.
En ce qui concerne les valeurs ajoutées proposé par la société, celle-ci ne sont valable que deux ans (environ), avant qu'elle tombe dans la communauté du logiciel libre.
Ainsi, l'échange est réciproque, c'est un modèle qui fonctionnement, même si il existe des modèles économiques plus rentables.
C'est très rassurant, je comptait me lancer dans l'open source et le libre mais j'étais coincé sur la question du financement des projets. Merci pour l'article